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4ème semaine - d'Arcachon au Pays Basque

  • 5a6roues
  • 8 oct. 2017
  • 4 min de lecture

On démarre notre semaine par une journée de break à Arcachon. Nous y avons pris goût la semaine précédente à la Rochelle. On part se balader dans le centre : parc Mauresque, front de mer. On retrouve inscrite sur l'une des jetées la citation de Marc Thiercelin qui nous a bien inspirés pour ce voyage. On s'offre une excursion en bateau sur le bassin. On navigue le long de l'île aux Oiseaux (où s’arrêtent de nombreux oiseaux migrateurs) avec au large ses 2 cabanes « tchanquées » (cabanes sur pilotis faites construire par Napoléon III pour surveiller les parcs à huîtres), puis on longe le Cap Ferret et ses concessions d'ostréiculture. Le bateau s'approche ensuite de la sortie du bassin pour longer la dune du Pyla (110 m de haut sur 5 km de long) et s'approcher du banc d'Arguin (réserve naturelle). Ça nous rappelle que la variante de la Velodyssée que nous avions privilégiée l'été 2016 (Cap ferret puis traversée en bac vers Arcachon) est plus plaisante que le trajet officiel que nous avons pris ces 2 derniers jours qui longe le bassin côté terre (Lege – Andernos – Audenge – Gujan). Les pistes cyclables suivent des départementales fréquentées qui ne laissent apercevoir que rarement le bassin. Dommage !

On ré-enfourche nos vélos et on attaque la côte landaise sur les pistes forestières au milieu des pins. Notre itinéraire quitte à plusieurs reprises le littoral pour faire de larges incursions dans les terres où les étangs remplacent l'océan (étangs de Cazeaux, de Biscarosse, de Léon). On traverse des stations balnéaires presque fantômes qui apportent un peu d'imprévus dans notre organisation (épicerie et camping fermés). La chanson « Hors saison » de Francis Cabrel prend tout son sens ici. Seuls les gros spots de surfs sont encore un peu fréquentés (Hossegor, Seignosse et Cap Breton). On profite de l’Océan et du beau temps pour se baigner en fin de journée. Les 2 garçons sont fans des vagues. On reste prudents car la puissance de l'océan n'a rien avoir avec les baignades en Bretagne, Méditerranée ou Normandie que nous connaissons plus. On regarde le soleil de coucher se coucher avant d'attaquer notre dîner sous la tente.

Le cap des 1000 km commence à se faire sentir côté matériel. Un câble de dérailleur avant a lâché sur le Pino (tandem de Jean-Ba) ce qui nous a valu un arrêt forcé au milieu d'une piste forestière pour réparation. Le dérailleur avant de la « Recyclette » (tandem de Raph) commence à faire des siennes. Nous nous en sommes procurés un nouveau qu'il faut qu'on prenne le temps d'installer avant le relief Espagnol.

On continue par ailleurs de sympathiser avec des cyclistes sur la route. Certaines rencontres sont éphémères. Tandis que d'autres sont régulières parfois même quotidiennes. C'est le cas de notre compagnon Belge qui voyage en vélo cargo avec son chien (cf précédent post). Chaque jour (depuis les Deux Sèvres), nous nous demandons où et quand nous allons le retrouver sur la route en train de recharger ses panneaux solaires. La rencontre est à chaque fois une vraie joie. Les enfants jouent avec le chien Tobi. Nous prenons des nouvelles des dernières 24h de Rudy : lieu de bivouac, forme respective de l'homme, du chien et du matériel ... Rudy nous apprend qu'il a quitté la Belgique à 50 ans pour une « retraite » avec sa femme dans un hameau dans les terres au Portugal. Ils ont planté dans leur propriété des vignes et des oliviers. Ils y vivent pratiquement en autonomie avec notamment des panneaux solaires pour l'électricité et récupération puis filtrage des eaux de pluie. Un autre mode de vie qui nous laisse songeurs ...

La côte Landaise se clôture par notre arrivée à Bayonne, ville vivante au passé industriel, que nous traversons en longeant l'Adour. Bayonne nous ouvre les portes du pays basque. Nous suivons la côté entre Bayonne et Hendaye. Un nouveau coup de cœur qui se mérite car le relief ne nous épargne pas ! Nous traversons Biarritz, prestigieuse station balnéaire avec ses belles demeures cossues. On descend de nos vélos pour aller au bout d'une passerelle qui nous mène au Rocher de la Vierge. De là, nous avons une splendide vue sur Biarritz et St Jean de Luz. De là, nous attaquons la célèbre corniche d'Urrugne qui offre un somptueux panorama sur le golfe de Gascogne. On parfait nos mollets, nos cuisses et notre cardio avant d'attaquer l'Espagne … Dommage que la route ne soit pas aménagée pour les vélos surtout que ça circule de week-end :-/

Il ne nous reste plus que la baie de Chingoudy à longer pour dire au revoir à la France et arriver à la frontière Espagnole ! VIVA ESPANA après 28 jours de route et un peu plus de 1300 km !Après cette traversée de la France, nous avons trouvé notre rythme. Tout le monde est en pleine forme. Nous sommes très contents d'être sur la route et d'aborder désormais l'Espagne. Nouveau dépaysement, nouvelle langue (on va devoir baragouiner ...) et du relief en perspective !!

 
 
 
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