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Semaine 11 : du Cap Sao Vicente à la frontière espagnole !

Du cap Sao Vicente à Faro ... l'Algarve moins sauvage :-)

Le Sud de l'Algarve est beaucoup moins sauvage que le Nord du Cap Sao Vicente … On préférait le nord !

Des stations balnéaires bétonnées se succèdent : Lagos, Portimao, Albuferra … Les centres villes manquent d'harmonie, d'unicité. A leur périphérie, des immenses complexes hôteliers & villas de luxe se succèdent au milieu de golfs. Vraisemblablement, un paradis pour riches retraités étrangers… mais pas pour nous ! L'attraction préférée des enfants sera de ramasser (et récupérer) les balles de golf perdues en bordure de practices.

En bord de mer, les vans de surfeurs ont laissé place aux énormes campings cars des touristes longue durée. Heureusement, le béton des villes n'a pas recouvert de belles criques et plages aux falaises ocres. Certaines donnent envie d'être explorées par la mer.

Entre les villes, nous traversons avec bonheur les vergers d'arbres fruitiers : framboises, figues, grenades et bien sûr beaucoup d'agrumes. Dans les lagunes, nous circulons aussi entre marais salants et bassins piscicoles douteux … On préfère ne pas trop savoir quels poissons sont élevés dans ces derniers … dès fois qu'ils finiraient dans notre assiette !

Vacances à Olhao

Quelques kilomètres après Faro, nous arrivons à Olhao escortés par Yvonne & Jean (les parents de Jean-Baptiste) qui ont emprunté des vélos à leurs amis Odile et Henri chez qui nous allons être hébergés pendants 3 jours. Odile et Henri sont des français, résidents au Portugal depuis quelques années. Ils nous accueillent du 4ème étage de leur immeuble avec une immense banderole « Bravo les 5 à 6 roues ! ». Le ton est donné … Nous serons reçus tous les 7 (avec Jean & Yvonne) comme des rois. Appartement avec « prestation 5 étoiles », blanchisserie, tablées du chef, des parties de tocs (jeu de société) endiablées, stand nettoyage & réparation des vélos (notamment des freins du Pino qui flanchaient) et visites d'Olhao et de ces alentours avec des guides de 1er choix. Tout cela, orchestré avec énergie par Odile et Henri. Un vrai bonheur qui tombe à pic puisque nous roulions sans break depuis Lisbonne il y a 11 jours.

Posée sur une lagune, Olhao est une ville vivante, authentique, « portugaise » (loin d'être dénaturée par trop de tourisme). Nous apprécierons tout particulièrement les deux marchés couverts (dont l'un des deux consacré uniquement aux poissons) sur une promenade en bordure de lagune et les étroites ruelles pavées, aux murs blancs. Les enfants se rappelleront du petit train touristique qui traverse la lagune à Barril pour permettre de rejoindre un ancien village de pécheurs en front de mer.

Cette escale sera aussi l'occasion de déguster nos premiers poissons grillés au Portugal. Et on ne sera pas déçu. Odile et Henri nous emmènent dans un restaurant où un serveur présente à volonté toutes sortes de poisons grillés sous nos yeux : maquereaux, sardines, daurades, soles, bars, seiches et calamars !

Nous sommes très heureux de retrouver dans ce cadre les parents de Jean-Ba que nous n'avions pas vus depuis notre passage à Lacanau il y a 2 mois. C'est visiblement réciproque :-) Ce moment nous fait le plus grand bien (enfants comme parents).

En rourte vers la frontière espagnole

Après 3 jours de break tout confort à l'Olhao et 1000 remerciements à nos hôtes Odile et Henri, nous reprenons nos vélos, en direction de la frontière espagnole, accompagnés de Yvonne et Jean sur les premiers kilomètres. Nous retrouvons très rapidement et avec grand plaisir Jean-Philippe, cyclo-voyageur de Perpignan, qui était entré au Portugal avec nous et que nous avions quitté à Porto.

Nous roulons au milieu des lagunes et des marais salants, accompagnés par les flamants roses et quelques cigognes. Nous découvrons par hasard en fin de journée le magnifique village côtier Cacela Velha dont la citadelle surplombe le parc naturel de la Ria Formosa. Un petit air de village grec !

Le lendemain, nous prendrons un petit déjeuner dans un bar de pécheurs sur la plage de Monte Gordo, grosse station balnéaire, ultra bétonnée où seule une grosse activité traditionnelle de pêche semble avoir été préservé. On admire les barques de pêches arrivant en surf sur la plage et immédiatement remontées sur le sable par un tracteur pour éviter la vague suivante. De là, on rejoint rapidement Vila Real de Santo Antonio où nous prendrons un bac qui permet de traverser le Guadiana, fleuve qui marque la frontière entre l'Espagne et le Portugal.

Un bonus, le comble du comble !

- Après près de 3 mois en selle, Jean-Ba reçoit un PV à son nom, en provenance de l'administration espagnole pour excès de vitesse (99km/h au lieu de 90km/h). Depuis que notre départ, il n'a pourtant conduit que 3h une camionnette entre Hendaye et Pampelune pour nous éviter un tronçon d'autoroute en vélo :-/

- Savez-vous ce qu'adorent faire les enfants pendant nos pauses ? Ils enchaînent des exercices de sport sur les installations des nombreux parcours santé qu'on trouve dans les parcs (rameurs, vélos elliptiques…) A croire qu'ils ne pédalent pas assez !

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