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26ème semaine : "on s'en met plein … Les Pouilles"

  • 5a6roues
  • 21 mars 2018
  • 3 min de lecture

La Calabre ne nous ayant pas plus retenu que ça, nous accélérons notre arrivée dans les Pouilles en faisant un saut de puce en train entre Crotone et Tarante. Nous nous évitons ainsi 3 ou 4 jours sur une route portant peu d’intérêt. Nous ne regrettons pas ce choix car dès notre arrivée dans les Pouilles, nous reprenons la route avec beaucoup plus de sérénité et d'entrain. Nous fêterons nos 6 mois sur la route dans le Salento : l'extrémité sud de la région des Pouilles bordée par la mer Ionienne d'un côté et la mer Adriatique de l'autre.

Des grandes plages de sable blanc à une côte plus découpée

Partie de Tarente, sur la côte Sud, nous longeons la côté Ionienne qui se distingue par ses grandes plages de sables blancs avec encore des dégradés de bleu magistraux. Le littoral est plat , parsemé de tours Aragonaises qui semblent encore veiller sur la côte. Ces tours nous rappellent que les envahisseurs n'ont pas manqué de débarquer dans cette région au cours des siècles. Nous luttons contre un vent qui souffle de face, les kite-surfers , eux, s'en donnent à cœur joie !

Nous arrivons à Santa Maria de Leuca, pointe méridionale des Pouilles et à fortiori de l'Italie, rencontre entre la mer Ionienne et la mer Adriatique. Sur un promontoire, repose un monastère (haut lieu de pèlerinage) et son phare qui domine la mer.

Nous remontons par la suite la côte Nord Est le long de l'Adriatique. Le littoral, plus découpé, reprend un peu plus de hauteur. Criques, falaises, rochers et grottes marines se succèdent. Les eaux cristallines nous donnent sérieusement envie de nous mettre à l'eau. Air et eau sont encore un peu frais … On essaye de retenir les enfants qui attendent avec impatience de sortir leur maillot de bain !

Vignes puis … oliviers à perte de vue

Le relief peu marqué nous permet de faire des incursions dans les terres. Agréable de pouvoir varier les paysages et les plaisirs … et de pouvoir se protéger de vent quand celui-ci balaye les côtes.

Nous découvrons de magnifiques petites routes voire chemins au milieu des vignes (au sud, près de Manduria), puis plus tard au milieu des oliveraies qui deviennent omniprésentes. La région produit 40% de l'huile d'olive italienne. Les oliveraies sont splendides, parfaitement entretenues. Les tronçonneuses rugissent ... c'est la période de la taille. Les troncs des oliviers sont parfois de vrais œuvres d'art ! Les plus vieux, pluri-centenaires, sont même soutenus par des piles de pierre qui servent de tuteurs. Les oliveraies sont bordées de kilomètres de muret en pierres sèches. Au milieu les oliviers, on aperçoit de très nombreux trulli (abris durant la journée aux champs ou remise à outils). Construits également en pierres sèches, les murs sont très épais et nous sommes surpris en rentrant à l'intérieur par leur faible surface « habitable ». Certains possèdent des escaliers extérieurs qui permettaient d'accéder au toit pour faire sécher des fruits ou légumes.

Les villes : Gallipoli, Lecce

Nous arrivons à Gallipoli, ville portuaire peu après Tarente, sous un beau soleil qui sublime la ville. Le centre historique est construit, un peu comme Syracuse (la Sicilienne), sur une île reliée à la terre ferme par un pont. La ville renferme un riche patrimoine, notamment des XVIIe et XVIIIè siècles : château, cathédrale, églises que nous découvrons au hasard de nos déambulations dans les ruelles blanches.

Lecce est la capitale de la province du Salento. Nous décidons d'y passer deux nuits pour un peu de repos bien mérité ... et pour prendre le temps de visiter cette ville réputée pour son patrimoine à l'architecture baroque qui lui vaut le surnom de la "Florence du Sud". Nous marchons dans les ruelles de la vieille ville et découvrons les nombreuses places où s'érigent d'imposants palais et églises dont notamment la place du Duomo, toute aussi belle de jour que de nuit. Nous admirons aussi un théâtre antique romain en plein cœur de la cité.

Nous quittons Lecce, cap sur le Nord Est, en direction de Bari. Encore quelques jours à profiter des Pouilles, de ses superbes paysages et magnifiques villes. Nous sommes en train de tomber littéralement amoureux de cette région, si propice au voyage / ballades en vélo : nombreux points d’intérêts sur de courtes distances reliés entre eux par d'agréables petites routes sans circulation !

 
 
 
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